Logement précaire à Tananarive : recherche d'alternatives durables

Tananarive, capitale politique et économique de Madagascar, se situe dans la région centrale des Hautes Terres, appelée ainsi à cause des montagnes et collines qui la caractérisent. En 2005, elle concentre 55% du PIB national et 1/3 de la population urbaine du pays.
Forte de cette position centrale, cette dernière soulève cependant la question de l’accroissement de la population, de l’évolution de la ville et de son extension spatiale. Depuis les années 1960, la ville se développe en effet de façon desordonnée et dangereuse pour les hommes, certains sites habités se trouvant aujourd’hui sur des terrains sujets aux inondations et aux glissements de terrain.
En terme de logement, l'accroissement naturel fort de la population et des besoins en augmentation constante engendrent une grande pénurie de logements, facteur décisif dans la multiplication de l’habitat précaire, parfois l’unique solution d'une part conséquente des habitants pour se loger. Ce phénomène s’explique notamment par une insuffisance du parc locatif, des difficultés d’accès à la propriété foncière et à cause d’une diminution constante du niveau de vie associée à un faible pouvoir d’achat.
Forte de cette position centrale, cette dernière soulève cependant la question de l’accroissement de la population, de l’évolution de la ville et de son extension spatiale. Depuis les années 1960, la ville se développe en effet de façon desordonnée et dangereuse pour les hommes, certains sites habités se trouvant aujourd’hui sur des terrains sujets aux inondations et aux glissements de terrain.
En terme de logement, l'accroissement naturel fort de la population et des besoins en augmentation constante engendrent une grande pénurie de logements, facteur décisif dans la multiplication de l’habitat précaire, parfois l’unique solution d'une part conséquente des habitants pour se loger. Ce phénomène s’explique notamment par une insuffisance du parc locatif, des difficultés d’accès à la propriété foncière et à cause d’une diminution constante du niveau de vie associée à un faible pouvoir d’achat.
Dans ce contexte de crise économique, ce sont les plus fragiles qui se retrouvent les premiers et les plus durement touchés. Le « confort » est alors une notion bien lointaine dans le quotidien de ces familles. L’accès aux besoins essentiels (eau courante, sanitaires, logement pérenne) et la sécurité des personnes (risques liés à l’implantation des sites, problèmes sanitaires engendrés par les mauvaises conditions de vie) ne sont souvent pas assurés.
En ce qui concerne ces problèmes de logement, l’Etat est peu engagé et les initiatives de « logement social » émanent principalement d’ONG.
Face au problème crucial du logement et du cadre de vie qui ne cesse de se dégrader pour la population, nous souhaitons centrer notre travail dans le sens d’une amélioration du cadre de vie des habitants. Nous voulons que s’intègre dans ce processus de développement une réflexion à la fois sur les modes de vie qui se rattachent à des populations spécifiques, sur l’économie existante et des moyens à la fois de la préserver et de l’enrichir, sur des choix stratégiques de typologie bâtie, de matériaux durables, de techniques constructives appropriées, économes, et respectueuses d’un environnement souvent menacé alors qu’essentiel à l’Homme.
Dans ce sens, nous projetons un voyage à Madagascar dès la prochaine rentrée scolaire.
Avec comme but la recherche d’alternatives durables au logement précaire, nous voulons comprendre véritablement le contexte et les enjeux qui s’articulent autour de cette ville-capitale. Cette première étape d’analyse constitue le premier objectif de ce voyage.
Projet de voyage et de TPFE
0 Comments:
Post a Comment
<< Home